Vous  qui naviguez sur la toile et qui avez choisi de vous arrêter à Gâs du Berry et aultres lieux du centre  restez et visitez notre espace. Voilà juste un petit mot  pour vous donner envie.

Quand on parle de tradition on parle d’abord de sa terre, des lumières, des parfums, des gouts et bien  sur  de musiques, de  danses et de chants. En Berry,  nous avons aussi un patois, issu du vieux Français, mais pas de langue.

Ce pays du centre de la France,  où finalement on passe mais où on s’arrête peu, a conservé une  nature authentique et encore sauvage,  mille ruisseaux qui coulent des collines pour alimenter l’Indre le Cher, jusqu'à la Loire, rivières et fleuve restés sauvages.

Les haies, qu’on appelle chez nous des  bouchures, rythment les espaces et préservent  sa faune et sa flore. Les chemins  se coulent dans les plis de notre terre et on se promène, dans ses traines et ses sentes, à l’abri des regards. Mais de ces chemins on peut observer ce monde magique !

Nous sommes la, calés bien à l’abri des contreforts du Massif Central, plantés au Centre  en résistance, loin des  excès d’une société médiatique. Les saisons nous servent de rythme, les grues  les oies qui migrent nous annoncent l’hiver ou le printemps. Le bourdonnement des abeilles sur les fruits mûrs l’été font écho au brame du cerf en automne.

Nous ne sommes  pas les seuls à jouer, danser, chanter et nous ne  sommes pas propriétaires de  ce patrimoine culturel et musical fait de chants et de danses. Il est ouvert, il se transmet de génération en génération.
Les Gâs du Berry  et aultres lieux du centre travaillent à enrichir ce patrimoine  des pollens des autres lieux, des autres cultures tout en faisant vivre la leur.

Depuis 120ans les Gâs du Berry œuvrent pour préserver, transmettre, faire revivre,  faire vivre et créer un patrimoine d’aujourd’hui pour les générations de demain. Et cette année nous fêterons ces 120 ans et nous vous invitons à les célébrer avec nous.
Les Gas du Berry jouent de la vielle (en ré)  et de la cornemuse  16 pouces  (en sol), mais aussi des cornemuses 14,20, 23 pouces, fabriquées par les luthiers du pays. 
Nous  chantons, dansons des bourrées, des scottishs, des ronds, des mazurkas, des  polkas et des valses.
Les femmes dissimulent leurs cheveux sous des coiffes carrées, dites de La Chatre. Elles portent de grandes robes longues de couleur qui ne leur recouvrent  pas le pied. Leurs bustes sont parés de corsages blancs brodés. Les châles, délicatement posés sur leurs épaules, apportent des touches de couleur  et les  tabliers noirs protègent les robes. Et je ne vous parlerais pas des dessous !!
Les Gâs, quant à eux, portent la biaude bleue avec un foulard cachemire dans des dominantes de rouge, un pantalon et un chapeau noirs.
Les costumes sont ornés de la cocarde aux couleurs de la paysannerie française (rouge, vert, jaune)
Les vielles et cornemuses portent fièrement ces couleurs avec  de beaux rubans.

Notre  siège est situé à Nohant, là, juste en face de la maison de George Sand : normal pour des maitres sonneurs.

Vous avez dit romantisme, oui nous sommes encore des romantiques et des rêveurs dans une société qui a énormément besoin de cette humanité que lui portait Sand.

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Les Co-Présidents des GDB